MON POTAGER RICHE EN SAVEURS ! - L'ART DE CULTIVER LE GOÛT

Production au jardin, autosuffisance voire autonomie alimentaire, l’abondance des récoltes ne doit pas (plus) se faire au détriment des saveurs, des parfums, des textures et du plaisir de manger !
Et si l’enjeu pour le jardinier au potager est l’approche qualitative de la production, pour le goût et la concentration des saveurs, avec son corollaire celle des nutriments ?
Une plante qui s’évertue à pousser dans des conditions difficiles va certes donner des récoltes moins abondantes, mais potentiellement voir ses fruits se concentrer en saveurs.

Pour se régaler avec ses bons légumes du jardin l’auteur propose de comprendre les phénomènes en jeu et d’adopter les méthodes suivantes contre cette perte de goût :

Notre biodiversité alimentaire paraîtrait insipide pour nos aïeuls ! Miser sur l’agrodiversité et privilégier des variétés potagères diversifiées, sélectionnées pour leurs qualités organoleptiques (qui parlent à tous les sens).
Soigner la qualité des sols. Avec le temps (et accéléré par la mono-culture intensive), les sols s’appauvrissent et disparaissent. Ils perdent en capacité à retenir les minéraux et deviennent moins fertiles. Cette diminution de teneur en oligoéléments (des nutriments au même titre que les vitamines, protéines, glucides, lipides et sels minéraux) se traduit en moins de saveurs et d’apports nutritionnels.
Les engrais favorisent surtout la croissance. C’est pourquoi vous pourriez privilégier des solutions concernant les amendements. Ils améliorent le goût.
Améliorer la gestion des ressources. Les aléas notamment climatiques font peser des risques sur les récoltes. C’est le cas des pénuries en eau. Il est possible à la fois d’économiser la ressource et d’améliorer la qualité des fruits.